[P]owerPoint et MindMap occupent une place toute particulière et incontournable dans l’évolution de la communication : ce sont les deux principaux logiciels d’aide à la communication. Compte tenu de l’avantage décisif de facilité et de rapidité d’utilisation qu’apporte l’informatique dans les tâches intellectuelles, on ne peut guère envisager aujourd’hui une méthode de communication qui n’intégrerait pas cet outil. Je dis souvent que ne pas utiliser ces deux logiciels en matière d’aide à la communication c’est comme si en matière d’écriture on régressait de Word à la plume d’oie et en matière de calcul de d’Excel au boulier !
PowerPoint est de très loin le plus ancien puisqu’il a été lancé en 1987 alors que MindMap date de 2007. De 1987 à 2006, PowerPoint a donc bénéficié d’une situation de quasi-monopole. Il est, aujourd’hui, diffusé dans le monde entier.
Mais MindMap est un challenger extrêmement dynamique. Ce logiciel s’appuie, on l’a vu, sur l’arborescence, qui est, de très loin, le moyen pratique de structuration de la pensée le plus performant. PowerPoint, quant à lui, est basé sur le moyen relativement rudimentaire du tableau et de ses dérivés, ce qui constitue un handicap intellectuel fondamental et irréversible. C’est sans doute ce qui explique que ce logiciel soit aujourd’hui très critiqué, et fasse même l’objet d’interdiction d’utilisation dans certains organismes ou entreprises.
J’estime pour ma part qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain mais qu’il faut utiliser chaque logiciel en fonction de ses possibilités, lesquelles sont très étroitement conditionnées par l’outil intellectuel sur lesquels ils sont basés : les tableaux et leurs dérivés (PowerPoint) ou l’arborescence (MindMap).
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