Réussir une présentation ou une conférence avec Les 8 règles d’or, Mind Map, FreeDesktop Timer et Google


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REUSSIR UNE CONFERENCE A L’AIDE DES 8 REGLES D’OR DE LA COMMUNICATION+ MIND MAP + GOOGLE + FREE DESKTOP TIMER

L’exemple des « Cinq clés essentielles de la communication »
conférence tenue le 3 Juillet 2014 par Louis Marchand
devant le groupe « 5 à 7 du conseil (LIEN) »

 LES QUATRE OUTILS UTILISES

La réalisation de la Mind Map ci-dessus, qui illustre cette conférence, peut paraitre complexe et chronophage, mais la réalité est exactement inverse. La « flexibility de Mind Map » (V. 2ème partie, 5ème clé) rend l’élaboration de toute communication nettement plus facile et plus rapide .

  • 1.1. Application de la méthode des « Huit règles d’or de la communication

Cette conférence, d’une durée d’1 h 15, constitue un bon exemple d’application de la méthode des « Huit règles d’or de la communication », chacune des huit règles de la méthode qui sont développées dans mon livre ayant été appliquée (voir ces règles dans l’un des articles en ligne du site, rubrique communication, article n° 11, table des matières, 3ème et 4ème partie).

  • 1.2. Utilisation de Mind Map

Cette conférence a été préparée sans autre moyen que cette Mind Map , notamment sans aucune note écrite préalable d’aucune sorte. Mind Map permet, entres autres avantages, à la différence de PowerPoint, d’une part de synthétiser un sujet assez complexe sur une seule Mind Map, au lieu, dans le cas présent, d’au moins de sept diapositives avec PowerPoint et d’autre part d’éviter au conférencier le piège fréquent et rédhibitoire de PowerPoint : la lecture des diapositives, puisqu’une MindMap ne comprend que des mots clés.

Cette Mind Map peut ne constituer qu’un simple plan pour le conférencier, mais elle peut aussi servir de présentation, à l’instar des diapositives de PowerPoint.

  • 1.3. Utilisation de la banque d’image de Google

Les images qui illustrent la Mind Map proviennent, en partie, de l’excellente banque d’images de Google (« Recherche d’images avancée »). Ces images constituent autant de points de repères visuels pour le conférencier. Par ailleurs, en faisant appel à notre principal sens, le visuel, et en évitant ainsi l’extrême abstraction de l’écriture elles rendent le travail de la réflexion plus créatif et plus facile.

  • 1.4. Utilisation du minuteur à décompte de temps Free Desktop Timer

J’ai utilisé pour le minutage du temps de parole un logiciel très pratique et très simple que l’on trouve, gratuitement, sur internet : Free Desktop Timer. Le minutage préalable de la conférence permet d’une part de bien maitriser le temps de parole imparti et il oblige, par ailleurs, à la concision, à la précision et, en un mot, à la synthétisation du propos.

 

II – RESUME DE LA CONFERENCE « LES CINQ CLES ESSENTIELLES DE LA COMMUNICATION »

Ces cinq clés essentielles de la communication sont développées dans mon livre. On n’en trouvera ci-après qu’un résumé. Les références concernant mon livre qui sont mentionnées dans ce résumé ne figuraient pas dans la conférence et ne le sont ici que pour abréger ce dernier.

1ERE CLE – LA 8EME MERVEILLE DU MONDE : UNE PENSEE DE FRANÇOISE DOLTO

 

« L’homme est essentiellement un être de langage et son désir essentiel est la communication ». Françoise Dolto

Le triple exploit de Françoise Dolto, en matière de communication, est d’exprimer en une simple phrase de quatorze mots compréhensible par tous une triple quintessence : celle de la nature humaine, celle de la communication, et, avant la lettre, celle des règles de la communication exposées dans mon livre. C’est le propre des génies, comme Françoise Dolto, d’aller à l’essentiel des questions les plus complexes, ici rien moins que la nature humaine et la communication. C’est pourquoi je qualifie cette pensée de Françoise Dolto de 8ème merveille du monde.

  • 1.1. Quintessence de la nature humaine : « l’homme est essentiellement un être de langage »…

Deux autres « psy » contemporains, parmi les plus éminents, confirment cette pensée de Françoise Dolto :

« Un homme seul n’est pas un homme ». (Boris Cyrulnik)

« La loi de l’homme, c’est le langage ». (Jacques Lacan)

Mais Il ne s’agit nullement, d’une découverte récente puisque trois siècles avant Jésus-Christ, l’Ecclésiaste disait déjà :

« Malheur à l’homme seul ».

Interjection que j’interprète non pas comme une malédiction mais comme l’expression d’une profonde compassion :

« Qu’il est malheureux l’homme seul ! ».

  • 1.2. Quintessence de la communication : « et son désir essentiel est la communication ». Ce « désir essentiel de communication » se situe au-dessus des trois autres grandes catégories de désirs : physiques, psychologiques autres que celui de communication, voire même spirituels.

Françoise Dolto précise par ailleurs sa pensée :

« Nous n’existons que parce que nous sommes reconnus par d’autres et ceux-ci n’ont, à leur tour d’existence que parce que nous les reconnaissons ».

  • 1.3. Quintessence de mon livre, bien longtemps avant sa parution, par le respect rigoureux des quatre critères d’orientation et d’évaluation de la parole : « Aller à l’essentiel, dire la vérité, être clair, respecter la langue ».

2EME CLE : LES TROIS ENORMES LACUNES DE LA COMMUNICATION

Ces « trois énormes lacunes », que j’examine en détail dans mon livre et dont je dirai quelques mots dans les deux clés ci-dessous sont les suivantes :

  • L’absence, très extraordinaire, de définition exacte de la communication dans les quatre grands dictionnaires ou encyclopédies existants. Par « définition exacte » les grands esprits de toutes époques que je cite dans mon livre entendent une définition mettant en évidence l’interdépendance très étroite entre pensée et communication.
  • L’absence, non moins extraordinaire, de critères objectifs, validés par la théorie et par la pratique, définissant les qualités d’une bonne communication. Critères qui auraient pu être définis par une grande institution, l’Académie française par exemple, ou encore l’Ecole normale supérieure.
  • De ces deux premières « énormes lacunes » découle très directement la troisième : l’absence d’une méthode de communication à la fois efficace et d’utilisation facile. Comment élaborer une telle méthode sans définition ni critères ?

3EME CLE : UNE DEFINITION EXACTE

Dans cette conférence j’ai cité huit définitions de la communication allant toutes dans le même sens, c’est-à-dire mettant en évidence la corrélation entre pensée et communication. En voici trois :

« Bien parler, c’est bien penser ». (Définition provenant de la rhétorique gréco-romaine)

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« Avant d’écrire [ou de parler], apprenez à penser. Selon que notre pensée est plus ou moins obscure, notre communication sera plus ou moins claire ». (François Boileau)

 

« Les aspects techniques de la communication ne doivent pas cacher l’essentiel : la communication a pour objet de faire passer un message. L’idée, erronée, est qu’on communique bien parce que l’on dispose de moyens techniques sophistiqués ». (Wikipédia)

4EME CLE : DES CRITERES D’EVALUATION ET D’ORIENTATION DE LA COMMUNICATION DEFINIS TANT PAR LA THEORIE QUE PAR LA PRATIQUE.

Le fait que nous soyons « essentiellement des êtres de langage et que notre désir essentiel soit la communication » explique, à mon avis, que nous soyons tous des hypersensibles à la communication, quelle qu’en soit la forme : qu’il s’agisse d’un bon article de presse, d’un bon discours d’un homme politique, d’une bonne émission de télévision ou d’un bon film, d’un bon speech lors d’un mariage ou d’un enterrement, d’une bonne présentation en entreprise, d’une bonne homélie, d’un bon livre, etc., etc.

Cependant, si nous savons bien apprécier, globalement, l’excellence de toute forme de communication, le plus souvent nous ne savons pas, en l’absence de critères d’évaluation et d’orientation de la communication, en expliquer précisément les raisons et nous nous déclarons incapables de les reproduire. N’avons-nous pas tendance à considérer que, comme la marche ou le langage, la communication est innée, ou tout au moins spontanée, Apprend-t-on à un petit enfant à marcher ou à parler ?

Or il n’en est rien. Communiquer n’est pas plus inné que ne l’est, pour quiconque sait parfaitement marcher – enfant ou adulte – de disputer une compétition de course à pied de haut niveau. Cela est acquis et ne s’obtient que par la formation et par l’entrainement.

Comme le dit bien le très grand orateur que fut Winston Churchill :

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« Un discours spontané a été réécrit trois fois ».

L’enseignement de la communication apparait aujourd’hui, avec celui de l’écrit, comme l’un des deux éléments clés de l’enseignement en général, depuis le primaire jusqu’au supérieur, comme le démontre ci-après les résultats diamétralement opposés obtenus en France et aux Etats-Unis au cours des cent dernières années.

Savons-nous qu’aux Etats Unis, à la différence de la France, la prise de parole en public fait depuis le XVIIème siècle l’objet d’un enseignement général et continu, tant dans l’enseignement primaire et secondaire que dans l’enseignement supérieur ? Alors même qu’en France cet enseignement a été supprimé le 31 Mai 1902, date du remplacement de la classe de rhétorique par celle de première.

Or, les sciences cognitives ont démontré depuis que le développement optimal de l’intelligence et l’acquisition des connaissances passaient nécessairement par les deux sens : le visuel et l’auditif. Ainsi, en supprimant de l’enseignement la rhétorique, mère de la communication, on lui coupait, très malheureusement, l’une de ses deux jambes, ne lui laissant que celle de l’écrit, et donc du visuel. Visuel dont il ne subsistait d’ailleurs que la portion congrue, c’est-à-dire le texte écrit dans toute son abstraction, puisque, on le sait, le visuel joue un rôle beaucoup plus important encore dans la communication tant verbale que non verbale.

Cette suppression de la rhétorique et son non remplacement par la communication eurent des effets désastreux tant sur le plan de le niveau de l’enseignement en France, que sur le plan de l’évolution économique de cette dernière, les deux étant, on le sait, étroitement liés. Est-ce, par exemple, un effet du hasard si aucune des onze nouvelles technologies de l’information et de la communication (N.T.I.C), bases de la civilisation de l’information, depuis l’informatique personnelle jusqu’aux Smartphones, en passant par l’Internet, les moteurs de recherches et les réseaux sociaux, n’a été inventée en Europe ou en Asie et que toutes ont été inventées aux Etats-Unis ? (V. à ce sujet mon prochain article : Le XXIème siècle, siècle des Lumières américain).

Les critères d’orientation et d’évaluation de la communication que j’ai définis dans mon livre, critères qui sont très rigoureusement validés tant par la théorie que par la pratique, entre autres par les grands auteurs, sont au nombre de quatre : aller à l’essentiel, dire la vérité, être clair et respecter la langue. Est par ailleurs décrite dans mon livre toute la méthodologie qui permet de parvenir au respect de ces quatre critères.

On peut résumer ces critères comme suit : « Dès que dans notre communication, faute de réflexion, nous nous écartons des trois critères fondamentaux de la parole : aller à l’essentiel, dire la vérité, être clair, l’intérêt de notre interlocuteur chute verticalement. A fortiori si nous violons aussi le quatrième critère : respecter la langue ».

5EME CLE : LES DEUX LOGICIEL D’AIDE A LA COMMUNICATION

Press Conference: William H. Gates III

 

Je dis souvent qu’en ce début du XXIème siècle se priver de l’aide à la communication que constituent les deux principaux logiciels, Power Point et Mind Map, dont c’est la spécificité, c’est sans exagération, comme si en matière d’écriture, on régressait de Word à la plume d’oie et, en matière de calcul, d’Excel au boulier. En effet, ces logiciels apportent, dans le domaine complexe qu’est celui de la communication, les trois qualités essentielles de l’informatique que les anglo-saxons résument dans le terme « flexibility » : efficacité, facilité, rapidité. La cinquième partie de mon livre est toute entière consacrée à l’analyse et à la comparaison de ces deux logiciels et à la définition de leurs rôles respectifs.

On oppose de plus en plus souvent à Power Point, logiciel séquentiel et analytique, une suite de diapositives, le caractère à la fois synthétique et analytique de Mind Map, lequel semble mieux adapté à l’appréhension d’une information de plus en plus foisonnante.

Conclusion : seul le contenu intéresse

Le titre de la conclusion de mon livre est : « Pour un retour en force du contenu ».

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (N.T.I.C.), aussi sophistiquées et aussi utiles soient elles, ne sont que des « tuyaux », de la « plomberie », un « contenant », par lesquels passe la communication, laquelle est « contenu ». Contenu qui ne peut provenir que de notre réflexion personnelle et non d’un je ne sais quel « copié-collé ».

Penser que l’usage de ces N.T.I.C. peut se substituer à la réflexion personnelle, base même de la communication, est une erreur gravissime, malheureusement assez répandue, en partie en raison de la prolifération hégémonique de celles-ci.

Comme le dit bien l’encyclopédie Wikipédia, déjà citée plus haut : « Les aspects techniques de la communication ne doivent pas cacher l’essentiel : la communication a pour objet de faire passer un message. L’idée, erronée, est qu’on communique bien parce que l’on dispose de moyens techniques sophistiqués ».

A l’aube de la civilisation de l’intelligence et face à la surabondance croissante de l’information, les leaders ne seront pas plus qu’hier ou aujourd’hui, les adeptes du copié-collé, mais ceux qui par leur réflexion personnelle, apporteront dans tous les médias, y compris le Web, du contenu dans leur communication. Seul le contenu intéresse.

 

Crédits photographiques :
• Françoise Dolto Free Art License
• Boris Cyrulnik Creative commons
• Winston Churchill kraljaleksandar.deviantart.com
• Bill Gates World Economic Forum swis-image. ch /Photo by Andy Mettler
• Réacteur Felix Pergande 123RF.com
• Automobile bachée Victoriya Malova/123RF.com
• Françoise Giroud Creative Commons / JJGeorge

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