Cet article est un court extrait des « Huit règles d’or de la communication ».
Le lecteur de cet article ne pensera-t-il pas que j’y utilise abusivement deux célèbres figure de la rhétorique, l’hyperbole et l’anaphore, lorsque je parle des « trois énormes lacunes de la communication » ? Je l’en laisse juge :
- Ne peut-on qualifier d’ »énorme » l’absence, dans les quatre principaux dictionnaires ou encyclopédies : Larousse, Robert, Littré, Wikipédia, de toute définition exacte de la communication, c’est à dire d’une définition faisant simultanément référence à l’importance de la pensée et à celle du contenu en la matière ? Il en existe pourtant ailleurs, mais elles sont dispersées et ne font pas partie, à ma connaissance, d’un enseignement systématique. On en trouvera sept dans le prochain article, dont cinq qui émanent des plus plus grands auteurs
- Ne peut-on qualifier d’ »énorme » l’absence de critères objectifs, c’est à dire fondés à la fois sur la théorie et sur la pratique,en ce qui concerne l’orientation et l’évaluation de la communication ? Nous apprécions tous, en général, une bonne communication, quelle qu’en soit la nature : qu’il s’agisse d’un bon article de presse, d’un bon discours, d’une bonne présentation en entreprise etc, mais en vertu de quels critères précis ? N’avons-nous pas tendance à attribuer au talent ce qui est, avant tout, une question de méthode, entre autres de critères, et de travail ?
- Ne peut-on qualifier d’ »énorme », corrélativement à l’absence des deux critères précédents, celle de méthode de communication efficace ? Est-il possible de définir une méthode de communication efficace en la double absence d’une définition exacte de la communication et de critères d’évaluation de la qualité de celle-ci ? Peut-on résoudre un problème sans le connaitre, sans l’avoir préalablement posé ?
Je mets au défi le lecteur qui douterait de ces trois énormes lacunes de la communication d’en trouver une définition exacte dans les ouvrages ci-dessus, ou ailleurs.
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